Une héroïne moderne :
Une conception morale très loin de la conception chrétienne dominante. Guilleragues ne laisse aucune place pour la « vertu » (le mot n’est même pas prononcé), Mariane n’a rien la « belle âme » façon Nouvelle Héloïse. Il s’agit ici simplement de passion, sans convention ni devoir, sans revendication. Il est amusant de considérer la place de la religion dans les lettres. Rappelons que l’héroïne est une religieuse, et la seule fois où elle évoque son état, c’est pour vanter les avantages qu’il présente à un amant délicat par rapport à celui d’une femme mariée ! La conception orale qui domine ici, c’est un radical pessimiste humain.
une de mes lecture preferé,pour en savoir plus/c'est ici:
RépondreSupprimerhttp://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=886
ou ici:
RépondreSupprimerhttp://mfrontere.blog.lemonde.fr/2007/05/14/des-nouvelles-de-la-religieuse-portugaise/
si vous ne l'avez pas lu il est encore temps le livre ne comporte qu'une centaine de page.
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