Prise de conscience
Les deux auteurs essayent, avec plus ou moins de bonne foi, de
démonter les arguments « anti-viande ». Pour eux, tout va bien, on peut
continuer comme si de rien n’était. Il n’y a pas de souffrance dans les
abattoirs. On peut nourrir la planète, avec 9 milliards d’humains en
2050, en consommant toujours autant de viande. La FAO, l’Organisation
des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui rend
l’élevage responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ?
Elle exagère, tout simplement.
Il faut dire que les charges médiatiques contre l’industrie de la
viande se sont multipliées ces derniers temps. Il y a eu l’enquête Bidoche de Fabrice Nicolino en 2009 (aujourd’hui en poche, chez Babel) décrivant un « système échappant à tout contrôle social et moral ».
En 2010, c’est le Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier) de Jonathan
Safran Foer qui a frappé les esprits. Au terme d’une longue et
passionnante plongée dans l’élevage industriel et traditionnel,
l’écrivain américain conclut que « la viande éthique est une promesse, non une réalité »
et prend la décision de devenir végétarien. En 2011, on a pu lire
encore dans Le livre noir de l’agriculture, d’Isabelle Saporta (Fayard),
l’abominable calvaire subi par les cochons avant de devenir lardons. La
télé aussi s’y met et à des heures de grande écoute. Arte passait une
soirée entière en mars dernier à nous demander « Faut-il manger de la viande ? »
Et un mois plus tôt, Envoyé spécial, sur France 2, diffusait un
reportage baptisé « La viande dans tous ses états » qu’il était
déconseillé de montrer aux moins de 10 ans. Et pour cause : on y voyait
des scènes de souffrance animale insoutenables. On y apprenait aussi que
30 des 275 abattoirs français présentent des défauts
pour ma part le choix est fait!pas de viande...et je repette encore que je vend mes creas au profis des animaux .
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